Lors du décès d’un parent, de nombreuses décisions sont à prendre par la famille, notamment si le défunt n’a laissé aucune consigne. Outre les décisions liées à l’organisation des funérailles, il convient également de réfléchir à la sépulture envisagée.
En effet, la sépulture est un aspect important des obsèques puisqu’elle représente la dernière demeure du défunt, car elle accueille son corps lors d’une inhumation ou ses cendres lors d’une crémation, mais elle représente aussi le lieu de recueillement pour les proches.
La famille va donc se retrouver devant plusieurs choix possibles. Faisons le point des différentes solutions pour une sépulture en Loire-Atlantique.
La sépulture dans le cadre d’une inhumation
L’inhumation, ou l’enterrement, vise à mettre en terre le corps du défunt au préalable placé dans un cercueil. Cela étant dit, bien que l’on parle toujours d’inhumation, ce n’est pas toujours le cas.
En effet, il est possible d’inhumer le cercueil en pleine terre (tombe classique), mais également :
- dans une tombe bâtie, comme le caveau (fosse bétonnée construite dans le sol d’un cimetière) et pouvant accueillir un ou plusieurs défunts ;
- dans une tombe semi-bâtie, avec une fausse case (fondation souterraine en béton sans fond de 50 cm de hauteur permettant de contenir les mouvements de terrain) ;
- en inhumation hors-sol, dans un enfeu (niche dans un monument funéraire).
La sépulture dans le cadre d’une crémation
Lorsque le corps est réduit en cendres lors d’une crémation, ces dernières sont placées dans une urne cinéraire. Comme il n’est plus possible de conserver l’urne chez soi (loi de 2008), plusieurs solutions existent :
- l’inhumation de l’urne dans un cimetière ;
- la conservation de l’urne dans un monument funéraire ou dans un columbarium ;
- la dispersion des cendres dans un jardin du souvenir ou en pleine nature (sous certaines conditions).
L’inhumation de l’urne peut alors être réalisée en pleine terre (tombe cinéraire), dans une tombe bâtie (une cavurne) ou dans une tombe semi-bâtie (mini tombe).
Qu’importe le mode de sépulture choisi, il est nécessaire de louer ou d’acheter un terrain dans un cimetière : une concession funéraire. Néanmoins, le choix de la sépulture peut faire varier le coût de la concession.
Le coût pour une sépulture en Loire-Atlantique
Le prix d’une sépulture varie en fonction de plusieurs critères. Tout d’abord, il dépend des choix effectués en matière :
- de la nature des funérailles (urne ou cercueil) du fait de la différence de superficie nécessaire ;
- des accessoires funéraires choisis (caveau, cavurne, pierre tombale, stèle, etc.) ;
- du prix de la concession variable selon les communes (fixé par le conseil municipal) ;
- de la durée de la concession (entre 5 à 15 ans, 30 ans, 50 ans ou perpétuelle).
Les communes les plus chères en Loire-Atlantique en matière de concession funéraire (durée de 15 ans) sont : Nantes (350 €), Couëron (337 €), Sautron (300 €), Le Pellerin (250 €) et Sainte-Luce (244 €). En revanche, une concession de 15 ans est moins chère à Saint-Jean-de-Boiseau (80 €), Bouguenais (92 €), Saint-Aignan-de-Grand-Lieu (105 €), La-Chapelle-sur-Erdre (110 €) et Carquefou (116,05 €).
Pour une concession en columbarium collectif (urne), il faut compter près de 650 € pour une concession de 30 ans, ce qui ne représente toutefois rien lorsque l’on voit les tarifs à Paris (près de 1100 €).
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